Service après vote : Février 2024

Les mobilisations agricoles de ce début d’année ont donné de l’écho à une colère qui peinait jusqu’ici à se faire entendre. En Bretagne, pêcheurs et agriculteurs ont uni leur forces pour témoigner d’une détresse commune. Rien d’étonnant pour Claire Desmares, qui a introduit cette session plénière en soulignant que l’agriculture et la pêche souffrent des mêmes maux. Les métiers du vivant sont confrontés à des crises en cascade, baisse de la ressource et des rendements, dépendance aux hydrocarbures, concurrence étrangère déloyale, sans compter le réchauffement climatique.

Au cours de cette session budgétaire 2024, nous avons également voté les orientations agricoles de la Région, le plan bio, ainsi que la feuille de route halieutique. Dans ce contexte, Claire Desmares a rappelé que les écologistes se tiennent aux côtés de ces professions. « On ne pourra pas sauver l’environnement sans les métiers du vivant, et réciproquement ». Car favoriser la petite pêche côtière, c’est créer 2 à 3 fois plus d’emplois que les chaluts industriels. De même, reprendre les champs aux machines, c’est faciliter la transmission des fermes et l’installation pour enrayer la chute du nombre d’agriculteurs.

Nous nous sommes battu.es aux côtés des ONG, des pêcheurs, des scientifiques, et des citoyen.nes pour demander le retrait de la feuille de route halieutique proposée par Loïg Chesnais Girard et Daniel Cueff. Malgré la mobilisation de plus de 41.000 signataires de la pétition de Bloom et Pleine Mer, le bordereau a été adopté, mais les breton.nes savent désormais qui soutient réellement les pêcheuses et les pêcheurs. Nous continuerons de nous battre aux côtés de celles et ceux qui font vivre notre littoral, pour offrir un avenir à la pêche artisanale.