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Prises de position

Crise financière à l’Ifremer : l’Etat doit garantir les moyens de la recherche scientifique !

Communiqué de presse

L’Institut français de recherche dédié à la connaissance de l’océan qui vient de fêter ses 40 ans, pourrait se retrouver en cessation de paiement dès 2026. La faute à un financement de l’Etat insuffisant pour que l’institut puisse assurer l’ensemble des missions qui lui sont confiées.

L’Ifremer connaît une crise profonde liée à son manque chronique de financement. Avec l’inflation qui fait grimper le coût du carburant pour les campagnes océanographiques, et les coûts de l’énergie pour ses différents laboratoires de recherche, il manque 10 millions d’euros par an à l’Ifremer pour boucler son budget. Depuis trois ans, son résultat annuel est négatif, et l’institut pioche dans son fonds de roulement  pour poursuivre ses recherches.

Ce manque de moyens financiers a des conséquences en cascade sur l’Ifremer : départs en retraite non renouvelés, les salaires décrochent et l’attractivité de l’institut en pâtit sévèrement. De même, le projet de refonte des laboratoires sur le site de Plouzané est complètement gelé.

Dans ces conditions dégradées, l’Ifremer ne sera pas en mesure de poursuivre ses recherches pour 40 années supplémentaires. Le contexte de réchauffement et d’acidification des océans rend pourtant son existence plus nécessaire que jamais. Alors que son budget 2025, et le contrat d’objectifs et de moyens qui lie l’institut à l’Etat sont actuellement en discussion, nous appelons le gouvernement à garantir à l’Ifremer des moyens financiers à la hauteur des missions qui lui sont confiées.

 

Pour Julie Dupuy, conseillère régionale écologiste de Bretagne et élue à Concarneau

Alors qu’Emmanuel Macron a proclamé 2024 “année de la mer”, le gouvernement doit aller au-delà des effets de communication et garantir à l’Ifremer les moyens financiers pour poursuivre ses missions de recherche et de protection de l’océan, plus que jamais menacé.

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